Made with racontr.com
alt

"Forcé, je dois avoir l'espoir"

L'or est depuis 2009 le premier produit d'exportation du Burkina, assurant 20% de son PIB. Le minerai est présent dans de nombreuses régions du pays et malgré l’interdiction, les sites clandestins se multiplient. Près d'une tonne d'or a été extraite de façon artisanale des sous-sols burkinabè en 2013, selon le gouvernement, contre 32 tonnes produites industriellement. L’orpaillage occupe des centaines de milliers de  personnes au Burkina Faso et selon l'Unicef, entre un demi-million et 700 000 adolescents ou préadolescents burkinabè travaillent dans le secteur minier.

 

La peau maculée de boue  ou de poussière jaune, Ousmane Ouedraogo fouille le sol jour après jour, rêvant de trouver la grosse pépite qui lui offrirait une vie meilleure. Ousmane est le seul de sa famille à parler français. Ancien étudiant, il a dû abandonner sa scolarité après la troisième, faute de moyens. Il aurait voulu continuer les études mais il creuse la terre à la recherche d’or depuis ses quatorze ans. Avec ses frères, il cherche chaque jour, de 8 heures à 17 heures. Et s’ils trouvent un nouveau site avec un peu d’or, alors ils travaillent sans relâche, même la nuit, à l’aide de torches.

 

Partage d’un moment, pieds nus dans la boue, avec ces orpailleurs plein d’espoir.

Vous pouvez regarder le reportage en HD en changeant les paramètres en bas à droite de la vidéo. Des sous-titres sont aussi disponibles.

alt
alt